C’est encore Henry qui en parle le mieux !

« Tu imagines le truc, tous ces endroits avec tous ces groupes, tous les soirs, tout le temps… On était dans un tourbillon infernal qui mangeait tout et nous recrachait du rock’n’roll,
on était accros et on en redemandait ! »
(Déc. 1976, Londres)

« Le Police qui a suivi celui que nous étions a peut-être été le plus grand groupe pop du monde. Il a donné un bonheur immense à des millions de gens, et permis à Sting, Stewart et Andy de nous éblouir de tout leur talent. Enorme ! »
(A propos de son départ de Police)

« Avoir 24 ans et vivre cette aventure était un cadeau des Dieux.
Je n’avais peur de rien. Je connaissais tout Londres et tout Londres me connaissait. J’étais le Corse. Le guitariste corse. »
(Fin 77, élu ligger de l’année, l’homme des bons plans, par le City Limits)

« Si c’est sec, fume-le, si c’est humide bois-le, si ça bouge,
baise-le et si ça ne bouge pas, range le dans la camionnette.
Personne ne m’a aussi parfaitement décrit l’ambiance d’une loge après un concert. »
(Lu sur un mur par Barbara MacDonald de Timbuk 3)

« A leur descente d’avion, ils m’ont contacté. Ils sont venus chez moi à Vauxhall, et ont couché par terre. »
(Les Toms Cats qui deviendront les Stray Cats)

« J’avais joué avec Pete Townshend des Who et avec John Cale, j’avais rencontré Bruce Springsteen…D’accord, je n’avais toujours pas rencontré Santana, mais je m’en moquais. Franchement, j’avais affiné mon rock’n’roll. » (Retour en France en 1984)

« J’ai tout assimilé ce jour-là et ce fut un des plus beaux moments de ma vie. Je suis très fier d’avoir fait partie de cette aventure où le punk rock est devenu rock alternatif. »
(Norvège 1984 : IRS Records dont il fut vice-président, au côté de Miles Copeland président et ex- manager de Police et Sting)

– Stewart ? C’est Henry.
– Yeah. Mister Pa-do-va-ni ! a-t-il dit avec l’accent français.
– Tout va bien. Je refais de la musique.
– Génial ! Qui chante ?
– Moi…
– Super !
– Serais-tu d’accord pour jouer de la batterie sur un titre ?
– Bien sûr ! La réponse a fusé. Tout de suite.
– Tu as demandé à Sting ? Ce serait comme une reformation, the original Police. »

« Nous avons faits des rencontres sublimes. Il y en a tellement que je ne peux pas toutes les citer sans en oublier… Bono, Aretha Franklin ou B.B King… »
(Manager de Zucchero de 1994 à 1999)

Un peu plus tard, Sting acceptait de jouer et, avec Stewart, on reformait le Police de nos débuts pour la chanson « Welcome Home ». Un titre presque prémédité.
Une sorte de boucle était bouclée.
(A propos de son 1er album solo enregistré en 2005 : « A croire que c’était pour la vie »)

A PROPOS D’HENRY
“Henry qui ? Padovani, voyons : «Membre fondateur et ex-guitariste du groupe Police» , (…) C’est ça, oui, Police… Et nous, on est Claude Guéant déguisés”.
(Drôle non ? On espère qu’ils viendront voir le film…)